CRÉEZ VOTRE ENTREPRISE 

1. INTRODUCTION :

     1. Les motivations. Tout ce qui est fait pas l'être humain découle d'une motivation.

Créer une entreprise découle aussi d’une ou de plusieurs motivations et elles sont de trois sortes.

  • Les obligations : L’obligation est souvent consécutive à une situation dans laquelle le créateur se trouve. Il peut être obligé de reprendre l’entreprise familiale ou se trouver dans une position telle que la seule solution envisageable soit celle-ci, etc.
  • Le besoin : Un chômeur, s’il a une ouverture, pourrait choisir de profiter des aides à sa disposition, sa motivation sera alors le besoin de travailler.
  • L'envie : Inutile d’en dire plus, tout le monde est capable de savoir ce qu’est l’envie.

Mais si les motivations existent, rien ne peut se faire sans un moteur et du carburant. Ce moteur sera « votre volonté ». Le carburant sera « votre état d’esprit ».

1. LE MOTEUR  Votre volonté :

Créer votre entreprise c’est un peu comme devenir père/mère, c’est comme faire un enfant.

Vous passez par les étapes de gestation, vous y pensez, vous faites les recherches, vous établissez des contacts, vous faites les démarches et puis, voilà, un beau jour c’est l’accouchement, l’entreprise existe.

C’est votre enfant, vous en avez la responsabilité, avec la différence que cet enfant est immédiatement majeur.  Dès la seconde où il nait, il pourra évoluer, grandir, voire rétrécir mais cet enfant est devenu une entité à part entière, et bien que vous soyez son tuteur, sa tête pensante et son exécuteur, il n’en garde pas moins toutes ses responsabilités propres, tout particulièrement en tant que Sté : EURL – SARL – SA, etc, et, par votre truchement, il pourra être considéré comme responsable de tel ou de tel autre acte.

Il faut particulièrement insister sur ce fait, car il est facile de se dire cette entreprise m’appartient et ce qu’elle a est à moi.

C’est faux, si vous avez la responsabilité de ses avoirs, ils ne sont pas à vous. Ils appartiennent à l’entreprise. Ceci est particulièrement vrai pour ce qui concerne les liquidités, (banque(s), caisse).

Quoi qu’il en soit et que l’entreprise soit créée sous n’importe quelle forme, il est indispensable de raisonner comme un responsable, tuteur et exécuteur d’une autre personne et surtout avoir une gestion financière séparée, (banque caisse).

Autrement dit, il n’est pas question de vous servir dans sa caisse ou de distribuer son argent, sans qu’il y ait une raison valable et un document qui fasse foi de ce(s) prélèvement(s).

 

Pour ce qui concerne les formes juridiques dites en nom propre les bénéfices sont considérés comme vos revenus propres : entreprise en nom propre ; travailleur indépendant, mais séparer la gestion financière permettra d’avoir des preuves de votre bonne foi.

Les auto-entrepreneurs, pour leur part, sont soumis à une déclaration sur leurs encaissements et lorsqu’ils ont payé leurs charges et leurs dépenses, le reste leur appartient, mais une gestion financière séparée leur permettra de savoir exactement quels sont les entrées déclarables.

Pour ce qui est des Stés : SARL ; EURL ; SA ; etc, retirer ou se servir d’argent appartenant à la dite Sté, sans qu’il y ait un document permettant de justifier ce transfert d’argent ou faire des achats ou des dépenses qui relèvent d’un intérêt personnel non  justifiable, s’appelle des malversations qui résultent du détournement de fonds sociaux.

Ces pratiques sont considérées comme du vol et à ce titre réprimées par la loi et punissables de peine de prison, sans compter les amandes, les condamnations à ne plus exercer en tant que patron, le remboursement des sommes indument perçues et la responsabilité étendue à vos biens propres.

Quelles sont ces pratiques ?

En général tout ce qui sort du raisonnable et qui pourrait spolier les participants et les bénéficiaires, (associés, état).

• Les associés parce qu’un prélèvement ou/et un achat sortant du cadre des besoins réels de l’entreprise, les privent d’un bénéfice dont ils auraient pu bénéficier :

• L’état parce qu’un achat non justifiable le prive des ressources fiscales telles que TVA, impôts sur les bénéfices, impôts sur le revenu.

Il est donc très important d’avoir l’état d’esprit d’un tuteur,

plutôt que celui d’un possesseur, propriétaire.

 

2. LE CARBURANT   Votre état d’esprit :

Quelle inconscience de se dire, je vais créer mon entreprise,  comme ça je serai libre  de gérer mon temps comme je l’entends, selon mes envies et mes besoins.

Quelle inconscience de se dire, je vais créer mon entreprise,  comme ça je serai libre  de gérer mon temps comme je l’entends, selon mes envies et mes besoins.

Bien sûr, créer son entreprise c’est aussi ne plus avoir de chef qui décide pour vous, mais croire que cela vous donne la liberté d’agir selon votre volonté c’est condamner cet enfant, votre enfant, à une mort certaine.

Qu’il soit majeur ou mineur, pensez-vous qu’un parent ne serait pas là, à suivre et à suppléer aux besoins de son enfant ?

Comme votre enfant, votre entreprise a besoin de vous en permanence, 7 jours  sur

7, nuit et jour, 365 jours par an et même si pendant l’éducation de votre enfant vous vous octroyez des moments relax, vous n’en êtes pas moins perpétuellement sur le qui vive.

Un moteur n’a aucune chance de fonctionner s’il n’a pas un carburant ou une énergie qui va lui donner un mouvement. À ce titre vos motivations, votre état d’esprit et votre volonté doivent faire front commun pour que votre enfant grandisse.

2. LES RESPONSABILITÉS :

2.1) les entreprises en nom propre - auto-entrepreneur – travailleurs indépendants :

Dans le cadre de ces formes d’entreprises, le patron est directement responsable des agissements de ses employés et de sa propre gestion. Il en résulte que, devant la loi, en cas de litige ou de cessation de paiement, il sera mis directement en cause, il sera aussi mis à contribution et ses biens personnels pourront être saisis.

Prenons un exemple :

Un client sollicite une intervention qui demande des investissements importants au titre d’achat de matériels et de main-d’œuvre. Pour une raison quelconque le client ne paie pas le travail exécuté.

Si la trésorerie de l’entreprise ne peut pas assumer ses dépenses, (fournisseurs, employés), elle sera mise en cause et ce sera son patron, en tant que personne, qui sera sanctionné et qui devra couvrir les dites dépenses, avec la liquidation de ses propres biens si nécessaire, charge à lui de se retourner contre son client, ce qui n’est pas toujours possible.

2.2) Les Sociétés :

Dans le cas de Stés, c’est l’entité, (personne morale), qui est responsable directement et son dirigeant, s’il a le devoir de défendre les intérêts de son entreprise et s’il n’est pas impliqué dans des malversations, n’engage pas ses biens personnels, (sauf garanties demandées en cas de prêts bancaires).

Ceci est également valable pour les associés dont la responsabilité se résume aux acquêts (apports dans la société).

C’est-à-dire que, en cas de liquidation judiciaire, et s’il n’est pas prouvé de malversation(s), les responsabilités financières seront limitées aux avoirs de la Sté et le tribunal n'engagera aucune poursuite contre les gérants ou les associés.

2.3) LE CHOIX :

Les dispositions législatives dans le domaine de la création d’entreprise étant susceptibles d’évoluer, choisir la forme d’entreprise la mieux adaptée à vos besoins, demande un tant soit peu de recherches réalisées au moment de cette création.

Il est fortement conseillé de consulter :

• soit un expert-comptable, (en général la première consultation est gratuite) ;

• soit un avocat spécialisé dans les Stés, (la consultation devra être négociée) ;

• soit de lire et relire les livres consacrés à ce domaine ;

Soit de consulter les pages éditées par le ministère du travail.

LE LIEN. GOUV (fortement recommandé car vous êtes à la source même.Mais en tout état de cause, pour libérer votre esprit, pour y voir clair et prendre la bonne décision,  il serait préférable que vous vous référiez aux cessions  les liens ..............

Dans le cas d’une création de Sté, les statuts déterminent les champs d’action dans lesquels la Sté va évoluer et pouvoir intervenir. Il est donc très important de penser à étendre les domaines d’action, de façon à ne pas être limité et enfermé dans un carcan.

LA CRÉATION :

Il n’est pas forcément indispensable de faire faire par un avocat, une inscription au registre

du commerce ou/et au registre des métiers ou/et au registre des sociétés, qui engendrera un coût certain. Ces formalités sont largement développées dans les pages LIEN. gouv et rien ne vous oblige à faire intervenir une entreprise ou un consultant, pour réaliser cette opération. Vous pouvez très bien faire les démarches vous-même.

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